Pourquoi demander une contre-expertise en cas de sinistre ?

Article mis à jour le 31 mai 2022

Tremblement de terre, inondation, affaissement de terrain… Cela ne fait aucun doute : nous ne pouvons malheureusement pas contrôler tout notre environnement. Alors si les éléments décident de nous en faire voir de toutes les couleurs, nous en sommes tributaires !

En effet, nul n’est à l’abri de voir un arbre tomber sur sa maison, un pan de mur s’effondrer ou de l’eau envahir son logement. Toutefois, s’il n’est pas toujours possible d’anticiper ces désagréments, divers acteurs vous permettront d’agir pour être dédommagé avec justesse. C’est exactement le rôle de l’expert en bâtiment. Pour vous informer quant à ce sujet essentiel, suivez Opus Expert Bâtiment !

Qu’entendons-nous par « sinistre » ?

Lorsque nous parlons de sinistre

Nous faisons référence à tous types de dégâts pouvant impacter l’intégrité d’une habitation. Nous pouvons distinguer plusieurs cas :

• Le sinistre, lié à une catastrophe naturelle. Tempête, inondation, sécheresse, grêle, neige… Tout ce qui peut causer des dégâts à votre maison et qui est du à des facteurs naturels, est inclus dans cette catégorie ;
• Le sinistre, issu d’une catastrophe technologique. Dans ce genre de cas de figure, une expertise à l’initiative de votre compagnie d’assurances est obligatoire. Les catastrophes technologiques ne concernent pas les incidents nucléaires, mais se rattachent aux autres sites à risques (similaires aux établissements Seveso) ;
• Les dégâts des eaux ;
• Les incendies ;
• Les vols ou vandalismes.

Quelle que soit la nature du sinistre

Vos biens sont impactés dans des proportions plus ou moins importantes. Votre compagnie d’assurances doit alors être en mesure de vous prêter main forte, pour que vous n’ayez pas à porter sur vos épaules ces frais dont vous n’êtes pas responsable.

Comment être dédommagé en cas de sinistre ?

S’il n’est pas systématique que l’expert de votre assurance se rende sur les lieux pour constater les dégâts, il est toutefois de rigueur qu’il intervienne suite à un sinistre important ou dans des situations précises. Si tel est le cas, il a un rôle d’analyste à jouer. Il doit ainsi comprendre les causes et cerner les circonstances ayant mené au sinistre, afin de déterminer votre part de responsabilité. Par exemple, si un incendie s’est produit et que vous n’avez pas installé les équipements qu’impose la loi, la légitimité d’une indemnisation pourra être remise en cause.

Suite à cette phase préliminaire, l’expert envoyé par l’assurance aura pour rôle de constater le montant des dégâts, l’ancienneté des éléments impactés ainsi que la nature des travaux de rénovation, pour envisager les options de dédommagement les plus justes.

Tous ces éléments prendront alors place dans un rapport d’expertise, qui sera transféré à votre compagnie d’assurances. En fonction de cela, un montant d’indemnisation sera déterminé, pour que vous puissiez repartir sur des bases saines. Toutefois, il arrive que vous ne soyez pas d’accord avec les résultats de l’expert et que vous les contestiez. Le réexamen de votre situation pourra avoir lieu, si vous demandez une contre-expertise.

Le but d’une contre-expertise suite à un sinistre

L’ordinateur que vous aviez payé une fortune semble avoir été sous-évalué par l’expert de votre assurance ? Certains éléments sont manquants dans son rapport, ou le montant de l’indemnisation vous semble totalement injuste ?

La contre-expertise est indispensable pour réévaluer l’importance des dégâts. Mais attention : ce n’est pas parce que vous sollicitez un autre organisme, que les résultats seront forcément différents ! Il se peut effectivement que la contre-expertise vienne confirmer les conclusions que vous aviez contestées.

Bien sûr (et heureusement), l’issue peut également vous être plus favorable. Si les résultats de la contre-expertise vont dans votre sens, les deux experts étant intervenus devront trouver un terrain d’entente pour vous faire parvenir une proposition d’indemnisation plus juste. Dans les cas les plus inextricables, lorsqu’ils ne parviennent pas à accorder leurs violons, une tierce-expertise peut avoir lieu, qui pourra elle-même être suivie d’une expertise judiciaire en dernier recours.

Notez toutefois que la contre-expertise devra, hors garantie honoraires d’expert, être financée par vos soins. De même, le coût de la tierce expertise devra être assumé à 50% par vous et à 50% par votre assureur. Mieux vaut donc être sûr de vous, pour ne pas vous retrouver perdant à l’issue des démarches !

Vous avez été victime d’un sinistre et le dédommagement que vous propose votre compagnie d’assurances ne vous convient pas ? Vous pouvez tout à fait demander une contre-expertise, en vous adressant à des spécialistes tels qu’Opus Expertise. Ils n’hésiteront pas à faire un état des lieux de la situation et à agir en tant que médiateurs, afin que vous puissiez obtenir les justes sommes qui vous reviennent. Alors sauvegardez vite leur carte de visite digitale  ! Car Opux Expert Bâtiment peut vous être utile dans de nombreux domaines liés à vos biens immobiliers ou commerciaux. Un contact précieux !